mercredi 3 février 2010

NAISSANCE DE PARTIZEN... ET QUESTION DU JOUR


La naissance de ce blog est dûe à la rencontre avec Roland Yuno Rech, Maître Zen qui dirige le dojo de Nice et disciple de Maître Deshimaru. Lors d'un enseignement, j'ai posé la question sur le lien entre politique et zen. Plus précisément, je m'étonnais que la philosophie zen n'ait, à première analyse, jamais donné de proposition d'un modèle politique, idéologique, économique, etc. Roland m'a donné ce soir l'autorisation de publier ici (dès qu'il sera transcrit) le texte complet de cet échange passionnant qui se terminait par un sourire et l'affirmation: "... Je ne créerai pas un Parti Zen." Et c'est donc naturellement et inconsciemment que mon idée d'un blog s'est concrétisé sus ce nom qui prend les choses à contre pied.
Ainsi il y a tant de questions que je voudrais aborder ici, tranquillement, au fil des jours...
Un sujet qui me tient à coeur au premier chef c'est de comprendre comment les déçus des offres politiques disponibles, vont souvent se réfugier dans des démarches personnelles, de petits groupes, de communautés plus ou moins grandes. Mais existe-t-il des expériences qui ne soient pas juste de petites actions marginales telles que les communautés d'hier et les "villes transition" d'aujourd'hui (revoir le reportage d'Arte de ce soir). De petits exhutoires qui ne gênent pas la grosse machinerie économique et politique qui dirige la casi totalité de la planète. Je ne sais pas le devenir de ces dernières mais les communautés hippies ou autre restent des expériences localisées qui ne se sont jamais développées jusqu'à donner une forme d'Etat, ou, au moins, une structure utilisant les forces de production (usines, armée, etc) financières (services banquaires, monnaie, împots,etc) ou sociales (enseignement, recherches fondamentales, social, loisirs) dans une logique non de profit à court terme mais de respect de la qualité de la vie, de l'accord avec les cycles naturels, etc, en un mot, avec une éthique ou une synergie qui viendrait remplacer la sacro sainte règle de la concurence toujours plus acharnée.
Pour ma part j'entrevois dans le zen, la psychanalyse, cette éthique qui préfère le singulier à l'identique, le créateur au consommateur... D'autres ont certainement localisé de telles vertues dans d'autres domaines. Il nous faudrait juste nous fédérer.

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